Le 30 septembre dernier, mémoire de St Jérôme, et le jour même du 1600e anniversaire de sa mort, le pape François a institué qu’à partir d’aujourd’hui, le 3e dimanche du temps ordinaire serait désigné comme le dimanche de la Parole. St Jérôme a été le premier traducteur de la Bible pour usage dans l’Église Catholique au IVe siècle.
Cette décision du pape n’est pas anodine. Déjà lors de la conclusion du Jubilé de la Miséricorde, au mois de novembre 2016, le pape François avait exprimé le désir qu’un dimanche soit entièrement consacré à la Parole de Dieu, afin de « mieux comprendre l’inépuisable richesse qui provient du dialogue constant entre Dieu et son peuple. »
Ce que nous voulons mettre en évidence en ce dimanche c’est l’importance de la Parole de Dieu dans nos vies. Certes, nous entendons des textes tirés des Saintes Écritures à chaque dimanche, mais il faut aussi savoir que sur une période de trois ans, nous n’entendons qu’une petite partie des 72 livres de la Bible. C’est donc dire qu’on ne peut vraiment dire que la Parole de Dieu est importante pour nous si nous nous contentons de venir à la messe du dimanche…
Cette décision du pape n’est pas anodine. Déjà lors de la conclusion du Jubilé de la Miséricorde, au mois de novembre 2016, le pape François avait exprimé le désir qu’un dimanche soit entièrement consacré à la Parole de Dieu, afin de « mieux comprendre l’inépuisable richesse qui provient du dialogue constant entre Dieu et son peuple. »
Ce que nous voulons mettre en évidence en ce dimanche c’est l’importance de la Parole de Dieu dans nos vies. Certes, nous entendons des textes tirés des Saintes Écritures à chaque dimanche, mais il faut aussi savoir que sur une période de trois ans, nous n’entendons qu’une petite partie des 72 livres de la Bible. C’est donc dire qu’on ne peut vraiment dire que la Parole de Dieu est importante pour nous si nous nous contentons de venir à la messe du dimanche…
Il faut aussi ajouter que pour nous, Catholiques, ce n’est pas seulement la Bible, le livre des Saintes Écritures, qui est important. De fait, on n’a jamais vu dans nos bancs des Bibles pour votre usage personnel; des Bibles que le prêtre pourrait vous demander de prendre en main pour aller chercher des passages précis… Nous, ici, nous utilisons un Lectionnaire. Dans le Lectionnaire, les textes principaux des Saintes Écritures sont répartis tout au cours de l’année dans l’ordre et le désordre. Il y a certes un plan, mais ce plan ne ressemble absolument pas à la Bible que nous avons à la maison.
La raison est assez simple : nous, Catholiques, nous sommes le Peuple de Dieu qui entend la Parole de Dieu. Le verbe utilisé ici est intentionnel. Nous ‘entendons’ la Parole de Dieu parce que nous ‘l’écoutons’ avec nos oreilles. Si donc nous entendons et nous écoutons la Parole de Dieu c’est parce qu’elle est d’abord et avant tout PROCLAMÉE. La Parole de Dieu n’est pas seulement ‘lu’, elle doit être proclamée. Nos lecteurs, le diacre, les prêtres, nous ne faisons pas seulement ‘lire’ les lectures; nous proclamons la Parole de Dieu. Nous la proclamons pour que vous puissiez l’entendre et que l’ayant écouté, vous pouviez en être inspiré pour la mettre en pratique dans vos vies.
C’est la raison pour laquelle nous ne portons pas une attention trop importante au Lectionnaire. Il s’agit bien d’un livre important mais il est important dans la mesure où il est bien utilisé. Une fois que la Parole de Dieu a été entendue, il est d’usage qu’on peut mettre de côté le Lectionnaire sans pour autant manquer de respect à la Parole qui a été lu. Pourquoi? Parce qu’une fois que la Parole de Dieu a été proclamée, entendue, accueillie, il ne reste plus qu’à la mettre en pratique. Le livre a accompli sa mission dans la mesure où la vibration des mots qui ont été proclamés produit en vous le désir de faire le bien. Ainsi donc, si vous vous endormez pendant les lectures, ou bien si vous n’arrivez pas à entendre les lectures à cause du mauvais système de son, on manque notre coup – totalement.
Évidemment, on ne cherche pas seulement à être gentil à l’église. On n’enseigne pas seulement qu’il faut être patient et bon les uns avec les autres. On n’a pas besoin de venir à l’église pour ça, on peut très bien le faire à la maison. Si on vient à l’église pour entendre, écouter et accueillir la Parole de Dieu c’est ultimement pour accueillir celui qui s’offre à nous dans sa Parole, c’est-à-dire Dieu et le Seigneur Jésus, le Verbe incarné. C’est la Parole de Dieu, après tout!
D’ailleurs le pape François écrit : « La Bible parle du Christ et l’annonce comme celui qui doit traverser les souffrances pour entrer dans la gloire (cf. v. 26). Ce n’est pas une seule partie, mais toutes les Écritures qui parlent de Lui. Sa mort et sa résurrection sont indéchiffrables sans elles. C’est pourquoi l’une des confessions de foi les plus anciennes souligne que « le Christ est mort pour nos péchés conformément aux Écritures, et il fut mis au tombeau ; il est ressuscité le troisième jour conformément aux Écritures et il est apparu à Pierre » (1 Co 15, 3-5). Puisque les Écritures parlent du Christ, elles permettent de croire que sa mort et sa résurrection sont vraies et sont le cœur de notre foi.
En deux mots : nos souffrances personnelles sont les souffrances de Jésus. Sa mort devient notre mort. Sa vie devient notre vie. Son histoire devient notre histoire. Et c’est parce que Jésus est mort et ressuscité que nous croyons que nous aussi nous allons mourir et ressusciter. Cette vérité est tellement belle, elle est tellement vraie, que nous allons la répéter semaine après semaine, nous allons l’accueillir dans notre cœur afin de la mettre en pratique toujours un peu plus dans nos vies.
C’est la raison pour laquelle nous ne portons pas une attention trop importante au Lectionnaire. Il s’agit bien d’un livre important mais il est important dans la mesure où il est bien utilisé. Une fois que la Parole de Dieu a été entendue, il est d’usage qu’on peut mettre de côté le Lectionnaire sans pour autant manquer de respect à la Parole qui a été lu. Pourquoi? Parce qu’une fois que la Parole de Dieu a été proclamée, entendue, accueillie, il ne reste plus qu’à la mettre en pratique. Le livre a accompli sa mission dans la mesure où la vibration des mots qui ont été proclamés produit en vous le désir de faire le bien. Ainsi donc, si vous vous endormez pendant les lectures, ou bien si vous n’arrivez pas à entendre les lectures à cause du mauvais système de son, on manque notre coup – totalement.
Évidemment, on ne cherche pas seulement à être gentil à l’église. On n’enseigne pas seulement qu’il faut être patient et bon les uns avec les autres. On n’a pas besoin de venir à l’église pour ça, on peut très bien le faire à la maison. Si on vient à l’église pour entendre, écouter et accueillir la Parole de Dieu c’est ultimement pour accueillir celui qui s’offre à nous dans sa Parole, c’est-à-dire Dieu et le Seigneur Jésus, le Verbe incarné. C’est la Parole de Dieu, après tout!
D’ailleurs le pape François écrit : « La Bible parle du Christ et l’annonce comme celui qui doit traverser les souffrances pour entrer dans la gloire (cf. v. 26). Ce n’est pas une seule partie, mais toutes les Écritures qui parlent de Lui. Sa mort et sa résurrection sont indéchiffrables sans elles. C’est pourquoi l’une des confessions de foi les plus anciennes souligne que « le Christ est mort pour nos péchés conformément aux Écritures, et il fut mis au tombeau ; il est ressuscité le troisième jour conformément aux Écritures et il est apparu à Pierre » (1 Co 15, 3-5). Puisque les Écritures parlent du Christ, elles permettent de croire que sa mort et sa résurrection sont vraies et sont le cœur de notre foi.
En deux mots : nos souffrances personnelles sont les souffrances de Jésus. Sa mort devient notre mort. Sa vie devient notre vie. Son histoire devient notre histoire. Et c’est parce que Jésus est mort et ressuscité que nous croyons que nous aussi nous allons mourir et ressusciter. Cette vérité est tellement belle, elle est tellement vraie, que nous allons la répéter semaine après semaine, nous allons l’accueillir dans notre cœur afin de la mettre en pratique toujours un peu plus dans nos vies.